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La Société Française Vladimir Nabokov « Les Chercheurs Enchantés » organise une journée doctorale internationale le 2 mai 2014 à l’Université de Strasbourg.

Cette journée, organisée par Lara Delage-Toriel et Sophie Bernard-Léger, rassemblera des doctorants ou jeunes docteurs venus de France, d’Europe et des Etats-Unis pour présenter leurs travaux consacrés à Nabokov.

Cette journée est également l’occasion de présenter l’oeuvre de Natalia et Maria Petschatnikov, « A Guide to Berlin », inspirée de la nouvelle de Nabokov « Guide de Berlin » (1925).

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Le 14 janvier 2014, à l’Université Paris 8 – Saint Denis, Nauf Al Maiman a soutenu sa thèse de doctorat en littérature américaine sur Vladimir Nabokov, intitulée « L’écriture des sens dans Ada ou l’Ardeur et Lolita de Vladimir Nabokov ».

Le jury était composé de : Claude Safir (Paris 8, directrice), Noelle Batt (présidente du jury, Paris 8), Monica Manolescu (Strasbourg), Jacques Neefs (Johns Hopkins University, Baltimore), Isabelle Poulin (Bordeaux). Nauf Al Maiman a reçu la mention « très honorable » avec les félicitations du jury.

Alexia Gassin a soutenu sa thèse de doctorat d’Études Slaves, portant sur « L’œuvre de Vladimir Nabokov dans le contexte de la culture et de l’art allemands à l’époque de l’expressionnisme », à l’Université de Paris-Sorbonne fin 2013.

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Retrouvez ou découvrez l’installation et la performance des artistes Alexandra Loewe et Tatiana Indira Cruz, créées à l’occasion du colloque international « Nabokov et la France » de mai 2013 à Paris.

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La page du site des Chercheurs Enchantés.

Un article présentant les oeuvres et proposant un entretien avec les artistes paru dans la revue Transatlantica.

Les Chercheurs Enchantés – Association Vladimir Nabokov, en association avec l’artiste parisienne Alexandra Loewe, rééditent la nouvelle « Mademoiselle O », seul récit écrit en langue française par l’auteur, qui n’avait pas été publié depuis sa première parution en 1936 dans la revue littéraire Mesures.

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« Mademoiselle O » renait sous la forme de 31 cartes postales à conserver ou à envoyer soi-même quotidiennement sur la durée d’un mois, un hommage aux feuilletons littéraires du XIXème siècle.

Pour en savoir plus…

Understanding Nabokov’s oeuvre through a detailed look at the posthumous publication of his unrealized novel.

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Présentation de l’éditeur :

Comment l’entrecroisement des langues nourrit-il la création littéraire et contribue-t-il à construire le cadre historique, géographique et social d’une œuvre ? Ce volume rassemble des travaux portant sur les enjeux de l’hétéroglossie dans l’écriture d’un texte d’une part, et d’autre part, de façon complémentaire, dans sa traduction d’une langue à une autre. Comprendre les mobiles qui ont incité les auteurs anglophones à emprunter des expressions françaises ou étrangères, montrer comment l’entrelacs des langues participe de l’écriture littéraire et analyser la pertinence de l’interaction des langues dans un texte, voilà les questionnements qui sous-tendent l’ensemble des travaux présentés ici. Essentiellement consacré à un corpus anglophone, ce volume ouvre le champ d’investigation à des textes écrits en d’autres langues, notamment le russe et le siamois. Les réflexions engagées abordent les problématiques de la polyglossie à la fois sous l’angle théorique et critique d’une poétique du texte littéraire et sous l’angle pratique de la traduction de ces traces du multilinguisme dans un texte.

Table des matières

Emily Eells, Avant-Propos

Penser l’étranger dans la langue

Jean-Jacques Lecercle « Les mots étrangers sont les juifs de la langue »
Laurent Milesi « Altérités de la traduction : Derrida, Cixous, Beckett, Joyce, Friel »
P.L. Paddington « L’hétéroglossie ponctuelle »

Shakespeare

Anny Crunelle Vanrigh « Les mots français dans Henry V »
Mylène Lacroix « Traduire et mettre en scène l’hétéroglossie dans Henry V de Shakespeare »
Jean-Michel Déprats « De Windsor à Babel : un grand festin de langues dans The Merry Wives of Windsor »

Domaine anglophone moderne

Elise Brault « T.S. Eliot et ses intertextes étrangers : intégration et masques »
Marc Chémali « La familière étrangeté des mots étrangers dans l’œuvre de Tolkien »
Juliette Feyel « Crépuscule de l’aristocratisme, les mots étrangers dans Women in Love de D.H. Lawrence »
Ginette Katz-Roy « Les mots étrangers dans Twilight in Italy et Sea and Sardinia de D.H. Lawrence »
Françoise du Sorbier « Le vertige des codes »

Domaine anglo-franco-russe

David Shepherd « Traduire l’hétérologie, traduire Bakhtine ? »
Hélène Henry « En français dans le texte » : traduire l’hétéroglossie dans La Guerre et la Paix de Tolstoï
Julie Loison « Traduire le multilinguisme de Nabokov »
Corinne Bigot « These French clichés are symptomatic » : la mise en évidence des mots français dans Lolita »

De l’altérité à l’assimilation

Stéphanie Durrans « L’étrangeté de la langue dans « La Belle Zoraïde » et The Awakening de Kate Chopin »
Corinne Alexandre-Garner «Étranges mots étrangers et langue hantée : écrire dans la langue de l’ennemi »
Emer O’Beirne « Nancy Huston : une fugue linguistique »
Simone Rinzler « Altérité linguistique de l’Autre social : les maux étrangers de la littérature postindustrielle »

Langue et littérature siamoises

Gilles Delouche « De l’hétéroglossie à l’emprunt en siamois, des origines au xixe siècle »
Theeraphong Inthano « Hétéroglossie, glose et emprunts en siamois : Les traductions et adaptations d’œuvres dramatiques anglaises et françaises par le roi Vajiravudh (1910-1925) dit Rama VI »

Une expérimentation dans le domaine de la lecture de romans d’après les enseignements de Nabokov : un projet de Kate Briggs et Lucrezia Russo

Après son exposition du 26 octobre au 22 novembre 2013 à Shandy Hall (Royaume-Uni), le Nabokov Paper Project est désormais publié.

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« Le jeu d’échecs et la littérature ont une analogie de fonctionnement, faisant la part belle à la créativité et à la liberté. Nombreux sont les auteurs qui ont exploité la partie symbolique du jeu d’échec par une stratégie d’écriture où les combinaisons prolifèrent. Nabokov, Perec, Zweig l’ont utilisé d’un point de vue thématique ou structurel : le jeu d’échec est la métaphore même de la création. »

Isabelle Poulin, Robert Kahn, Evelyne Thoizet

Poétiques du récit d’enfance : Walter Benjamin, Enfance berlinoise vers 1900 ; Vladimir Nabokov, Autres rivages ; Nathalie Sarraute, Enfance
Paris: Atlande, 2012

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