Présentation de l’éditeur :

Comment l’entrecroisement des langues nourrit-il la création littéraire et contribue-t-il à construire le cadre historique, géographique et social d’une œuvre ? Ce volume rassemble des travaux portant sur les enjeux de l’hétéroglossie dans l’écriture d’un texte d’une part, et d’autre part, de façon complémentaire, dans sa traduction d’une langue à une autre. Comprendre les mobiles qui ont incité les auteurs anglophones à emprunter des expressions françaises ou étrangères, montrer comment l’entrelacs des langues participe de l’écriture littéraire et analyser la pertinence de l’interaction des langues dans un texte, voilà les questionnements qui sous-tendent l’ensemble des travaux présentés ici. Essentiellement consacré à un corpus anglophone, ce volume ouvre le champ d’investigation à des textes écrits en d’autres langues, notamment le russe et le siamois. Les réflexions engagées abordent les problématiques de la polyglossie à la fois sous l’angle théorique et critique d’une poétique du texte littéraire et sous l’angle pratique de la traduction de ces traces du multilinguisme dans un texte.

Table des matières

Emily Eells, Avant-Propos

Penser l’étranger dans la langue

Jean-Jacques Lecercle « Les mots étrangers sont les juifs de la langue »
Laurent Milesi « Altérités de la traduction : Derrida, Cixous, Beckett, Joyce, Friel »
P.L. Paddington « L’hétéroglossie ponctuelle »

Shakespeare

Anny Crunelle Vanrigh « Les mots français dans Henry V »
Mylène Lacroix « Traduire et mettre en scène l’hétéroglossie dans Henry V de Shakespeare »
Jean-Michel Déprats « De Windsor à Babel : un grand festin de langues dans The Merry Wives of Windsor »

Domaine anglophone moderne

Elise Brault « T.S. Eliot et ses intertextes étrangers : intégration et masques »
Marc Chémali « La familière étrangeté des mots étrangers dans l’œuvre de Tolkien »
Juliette Feyel « Crépuscule de l’aristocratisme, les mots étrangers dans Women in Love de D.H. Lawrence »
Ginette Katz-Roy « Les mots étrangers dans Twilight in Italy et Sea and Sardinia de D.H. Lawrence »
Françoise du Sorbier « Le vertige des codes »

Domaine anglo-franco-russe

David Shepherd « Traduire l’hétérologie, traduire Bakhtine ? »
Hélène Henry « En français dans le texte » : traduire l’hétéroglossie dans La Guerre et la Paix de Tolstoï
Julie Loison « Traduire le multilinguisme de Nabokov »
Corinne Bigot « These French clichés are symptomatic » : la mise en évidence des mots français dans Lolita »

De l’altérité à l’assimilation

Stéphanie Durrans « L’étrangeté de la langue dans « La Belle Zoraïde » et The Awakening de Kate Chopin »
Corinne Alexandre-Garner «Étranges mots étrangers et langue hantée : écrire dans la langue de l’ennemi »
Emer O’Beirne « Nancy Huston : une fugue linguistique »
Simone Rinzler « Altérité linguistique de l’Autre social : les maux étrangers de la littérature postindustrielle »

Langue et littérature siamoises

Gilles Delouche « De l’hétéroglossie à l’emprunt en siamois, des origines au xixe siècle »
Theeraphong Inthano « Hétéroglossie, glose et emprunts en siamois : Les traductions et adaptations d’œuvres dramatiques anglaises et françaises par le roi Vajiravudh (1910-1925) dit Rama VI »

nicolas guerrero hdef Avocat au barreau de Paris, Nicolas Guerrero est ancien élève de l’université Panthéon-Assas Paris II, diplômé de l’Essec et de Sciences Po. Maître de conférences à Sciences Po et chargé d’enseignement à l’université Panthéon-Sorbonne Paris I, il dirige deux collections chez Lextenso éditions. Grand lecteur, il est passionné par l’œuvre de Vladimir Nabokov, en particulier Lolita et Feu pâle.

 

 

 

foto_nailya garipova Nailya Garipova, née à Volgograd, a fait sa carrière universitaire en Russie et en Espagne. Ses recherches portent sur la culture et la littérature des pays de langue anglaise et l’influence dans le monde anglo-saxon de la littérature et la culture russes. Elle dirige le comité de rédaction de la rublique internationale de la revue littéraire La naranja azul, de Saint Pétersbourg. Elle est aussi membre d l’Association d’Écrivains Russes.
Thèse de Doctorat: La langue et la culture dans les romans de Vladimir Nabokov, soutenue à l’Université d’Almería (Espagne). 2013. Articles sur Nabokov

(2008). “The Russian Lolita: A Comparative Analysis of Nabokov’s Translation”. Estudios de literatura norteamericana: Nabokov y otros autores contemporáneos. Ed. Juan José Torres Núñez y Susana Nicolás Román. Universidad de Almería: Servicio de Publicaciones: 75-94

(2010). “Две России В. Набокова в романе Дар”. Второй Петербург No.9. San Petersburgo: Литературный фонд “Дорога жизни”: 151-155.

(2011). “La heroína principal de Nabokov-Sirin: la literatura rusa en The Gift”. The Grove, No. 18: 143-161.

(2011). “The Original of Laura: A Great Novel that Never Was”. ES Revista de Filología Inglesa nº32: 117-124.

(2013). “La tradición culinaria en las novelas de Nabokov” en Oceánide, No.5. URL: http://oceanide.netne.net/articulos/art5-5.php

 

 

 

 

 

 

 

Une expérimentation dans le domaine de la lecture de romans d’après les enseignements de Nabokov : un projet de Kate Briggs et Lucrezia Russo

Après son exposition du 26 octobre au 22 novembre 2013 à Shandy Hall (Royaume-Uni), le Nabokov Paper Project est désormais publié.

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Une réédition exceptionnelle: l’unique nouvelle de Vladimir Nabokov rédigée en langue française, « Mademoiselle O », rééditée intégralement pour la première fois depuis sa parution en 1936.

Objet collector: édition exceptionnelle limitée à 500 exemplaires.

« Mademoiselle O » est l’incarnation de Cécile Miauton, institutrice suisse élevée à Paris, qui marqua l’enfance russe de Nabokov de 1906 jusqu’à 1914 lui ayant transmis la divine langue française. Aux dires de Nabokov, « Mademoiselle O » constitue la « pierre angulaire » de son autobiographie.

Fruit d’une étroite collaboration entre l’artiste parisienne Alexandra Loewe et la Société Française Vladimir Nabokov, cette réédition au format inédit de 31 cartes postales est la première à voir le jour depuis la parution originale de la nouvelle en 1936, dans la revue littéraire Mesures.

Le texte reprend la signature V. Nabokoff-Sirine utilisée par l’auteur à l’époque.   

« Mademoiselle O » renait sous la forme de ces 31 cartes postales à conserver, ou à envoyer soi-même quotidiennement sur la durée d’un mois, un hommage aux feuilletons littéraires du XIXème siècle.

Les cartes postales sont disponibles en lot plastifié simple (au tarif de 16,50 euros les 31 cartes vierges – frais de port en sus).

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Frais de port pour la formule en lot plastifié simple (tarif par lot):

France – 3 euros
Europe – 5 euros
Monde – 7 euros


Pour toute information ou toute commande, merci de prendre contact avec M. Michael Federspiel (trésorier, Société Française Vladimir Nabokov) à l’adresse suivante:

[email protected]

Paiement possible par chèque, virement, ou paypal.

Confirmation de commande après réception du formulaire envoyé par M. Federspiel dûment rempli et validation du paiement.

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Pour plus d’informations sur l’oeuvre d’Alexandra Loewe:      http://www.alexandraloewe.com/

 

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« Le jeu d’échecs et la littérature ont une analogie de fonctionnement, faisant la part belle à la créativité et à la liberté. Nombreux sont les auteurs qui ont exploité la partie symbolique du jeu d’échec par une stratégie d’écriture où les combinaisons prolifèrent. Nabokov, Perec, Zweig l’ont utilisé d’un point de vue thématique ou structurel : le jeu d’échec est la métaphore même de la création. »

Isabelle Poulin, Robert Kahn, Evelyne Thoizet

Poétiques du récit d’enfance : Walter Benjamin, Enfance berlinoise vers 1900 ; Vladimir Nabokov, Autres rivages ; Nathalie Sarraute, Enfance
Paris: Atlande, 2012

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Half a century after its publication, Pale Fire, one of Vladimir Nabokov’s most brilliant achievements, remains a literary mystery. Despite the richness of its critical history and the ingenuity of two generations of readers, the ongoing debate about its narrative structure and the identity of its narrator(s) still has not reached a definitive conclusion. This study chronicles the major stages of the novel’s reception, from Mary McCarthy’s groundbreaking review to Brian Boyd’s striking metaphysical interpretation, and offers a critical assessment of the various theories put forward to account for the text’s intricacies. This systematic analysis, which follows in the footsteps of Pierre Bayard and combines the methods of “detective criticism” with the use of the basic tools provided by narratology, leads to the refutation of a number of views and approaches to the novel, and induces a new exegesis resting on the central role played by a famous painting. The re-examination of the Pale Fire case generates a surprising solution to the novel’s puzzle.

 

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Colloque International : « Vladimir Nabokov et la France »
Les Chercheurs enchantés : Société Française Vladimir Nabokov


Paris, 30 mai-1er juin 2013

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Retrouvez le colloque organisé par les Chercheurs Enchantés – Société Française Vladimir Nabokov dans la presse généraliste et spécialisée:

Page de la revue en ligne de l’Institut de France

Actualitté

Page de la Bibliothèque Publique d’Information du Centre Georges Pompidou consacrée à Nabokov et Paris

Page de la Bibliothèque Publique d’Information sur les écrivains russes à Paris

Page de la Bibliothèque Publique d’Information consacrée à Nabokov dans le monde littéraire français

Revue de la Bibliothèque Publique d’Information

Infos Russes

British délices et blinis russes, Un magazine qui parcourt l’actu culturelle anglaise et russe du Grand Paris

Encart dans les Inrockuptibles du 8 mai 2013:

inrockuptibles

 

Contact : [email protected] | [email protected]

 

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Colloque International : « Vladimir Nabokov et la France »

Les Chercheurs enchantés : Société Française Vladimir Nabokov

Paris, 30 mai-1er juin 2013



Indira Tatiana Cruz

Née en 1975 à Bogota en Colombie, Tatiana Cruz a suivi une formation en Arts plastiques et Sciences de l’art d’abord en Colombie, puis à Paris, où elle vit et travaille. Artiste et commissaire d’exposition, elle s’empare, dans sa pratique artistique, du médium photographique, de l’art vidéo, ainsi que de la performance. A travers ces médias, son oeuvre développe à la fois une sensibilité poétique, liée aux équilibres précaires qui régissent le quotidien commun à tout être humain, et une réaction violente, parfois extrême, à l’actualité présente. Dans les deux cas, l’artiste demande à son spectateur une attention particulière : que ce soit pour l’inactivité volontaire de certaines performances, pour les changements subtils dans certaines vidéos, ou pour la crudité de certaines images dont elle s’empare parfois physiquement.

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