491517950c7628b6b834b9f714e6f92b« The book contains 148 of Nabokov’s scientific drawings with detailed explanatory captions by (mostly) Kurt, and six reproductions of VN’s inscription drawings to Véra, along with essays by several scientists and Nabokov specialists who have written about or built upon Nabokov’s lepidoptery. The drawings are nearly all reproduced at their full size (4×6 inches), and all are at very high resolution. 62 of the plates are in color. Table of Contents attached. Teaser: Robert Dirig determines the real imaginary location of New Wye in Pale Fire. »

« The author of the immortal Lolita and Pale Fire, born to an eminent Russian family, conjures the apotheosis of the high modernist artist: cultured, refined-as European as they come. But Vladimir Nabokov, who came to America fleeing the Nazis, came to think of his time here as the richest of his life. Indeed, Nabokov was not only happiest here, but his best work flowed from his response to this exotic land.

Robert Roper fills out this period in the writer’s life with charm and insight–covering Nabokov’s critical friendship with Edmund Wilson, his time at Cornell, his role at Harvard’s Museum of Comparative Zoology. But Nabokov in America finds its narrative heart in his serial sojourns into the wilds of the West, undertaken with his wife, Vera, and their son over more than a decade. Nabokov covered more than 200,000 miles as he indulged his other passion: butterfly collecting. Roper has mined fresh sources to bring detail to these journeys, and traces their significant influence in Nabokov’s work: on two-lane highways and in late-’40s motels and cafés, we feel Lolita draw near, and understand Nabokov’s seductive familiarity with the American mundane. Nabokov in America is also a love letter to U.S. literature, in Nabokov’s broad embrace of it from Melville to the Beats. Reading Roper, we feel anew the mountain breezes and the miles logged, the rich learning and the Romantic mind behind some of Nabokov’s most beloved books. »

« Enfant, elle118817_couverture_Hres_0 grandit entre sa grand-mère et sa mère, entre désordre et mélancolie, dans un véritable capharnaüm. De temps en temps, un homme séduisant qui l’impressionne et la rend muette l’emmène dîner dans une boîte de nuit. Cet homme est son père, Maurice Girodias, don Juan et dandy, éditeur de Lolita, Miller et Burroughs, héros de la lutte contre la censure pour certains, aventurier sans scrupules pour d’autres. L’enfant devient adolescente, et comprend qu’elle doit compter sur elle-même. Au milieu des années 60, elle a dix-sept ans et entreprend une traversée de la Californie, qui à cette époque libertaire prend vite l’allure d’un voyage initiatique. De retour en France, l’adolescente devenue femme se révolte. Nous sommes en mai 68.

Mais est-il possible de mener le récit d’une enfance et d’une adolescence sans faire face au silence, à la honte et au mensonge ? Juliette Kahane affronte l’histoire de son père, ouvre les caisses d’archives qu’elle a héritées de lui, et se résout enfin à lire son autobiographie, Une journée sur la terre. »

Understanding Nabokov’s oeuvre through a detailed look at the posthumous publication of his unrealized novel.

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Présentation de l’éditeur :

Comment l’entrecroisement des langues nourrit-il la création littéraire et contribue-t-il à construire le cadre historique, géographique et social d’une œuvre ? Ce volume rassemble des travaux portant sur les enjeux de l’hétéroglossie dans l’écriture d’un texte d’une part, et d’autre part, de façon complémentaire, dans sa traduction d’une langue à une autre. Comprendre les mobiles qui ont incité les auteurs anglophones à emprunter des expressions françaises ou étrangères, montrer comment l’entrelacs des langues participe de l’écriture littéraire et analyser la pertinence de l’interaction des langues dans un texte, voilà les questionnements qui sous-tendent l’ensemble des travaux présentés ici. Essentiellement consacré à un corpus anglophone, ce volume ouvre le champ d’investigation à des textes écrits en d’autres langues, notamment le russe et le siamois. Les réflexions engagées abordent les problématiques de la polyglossie à la fois sous l’angle théorique et critique d’une poétique du texte littéraire et sous l’angle pratique de la traduction de ces traces du multilinguisme dans un texte.

Table des matières

Emily Eells, Avant-Propos

Penser l’étranger dans la langue

Jean-Jacques Lecercle « Les mots étrangers sont les juifs de la langue »
Laurent Milesi « Altérités de la traduction : Derrida, Cixous, Beckett, Joyce, Friel »
P.L. Paddington « L’hétéroglossie ponctuelle »

Shakespeare

Anny Crunelle Vanrigh « Les mots français dans Henry V »
Mylène Lacroix « Traduire et mettre en scène l’hétéroglossie dans Henry V de Shakespeare »
Jean-Michel Déprats « De Windsor à Babel : un grand festin de langues dans The Merry Wives of Windsor »

Domaine anglophone moderne

Elise Brault « T.S. Eliot et ses intertextes étrangers : intégration et masques »
Marc Chémali « La familière étrangeté des mots étrangers dans l’œuvre de Tolkien »
Juliette Feyel « Crépuscule de l’aristocratisme, les mots étrangers dans Women in Love de D.H. Lawrence »
Ginette Katz-Roy « Les mots étrangers dans Twilight in Italy et Sea and Sardinia de D.H. Lawrence »
Françoise du Sorbier « Le vertige des codes »

Domaine anglo-franco-russe

David Shepherd « Traduire l’hétérologie, traduire Bakhtine ? »
Hélène Henry « En français dans le texte » : traduire l’hétéroglossie dans La Guerre et la Paix de Tolstoï
Julie Loison « Traduire le multilinguisme de Nabokov »
Corinne Bigot « These French clichés are symptomatic » : la mise en évidence des mots français dans Lolita »

De l’altérité à l’assimilation

Stéphanie Durrans « L’étrangeté de la langue dans « La Belle Zoraïde » et The Awakening de Kate Chopin »
Corinne Alexandre-Garner «Étranges mots étrangers et langue hantée : écrire dans la langue de l’ennemi »
Emer O’Beirne « Nancy Huston : une fugue linguistique »
Simone Rinzler « Altérité linguistique de l’Autre social : les maux étrangers de la littérature postindustrielle »

Langue et littérature siamoises

Gilles Delouche « De l’hétéroglossie à l’emprunt en siamois, des origines au xixe siècle »
Theeraphong Inthano « Hétéroglossie, glose et emprunts en siamois : Les traductions et adaptations d’œuvres dramatiques anglaises et françaises par le roi Vajiravudh (1910-1925) dit Rama VI »

Une expérimentation dans le domaine de la lecture de romans d’après les enseignements de Nabokov : un projet de Kate Briggs et Lucrezia Russo

Après son exposition du 26 octobre au 22 novembre 2013 à Shandy Hall (Royaume-Uni), le Nabokov Paper Project est désormais publié.

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« Le jeu d’échecs et la littérature ont une analogie de fonctionnement, faisant la part belle à la créativité et à la liberté. Nombreux sont les auteurs qui ont exploité la partie symbolique du jeu d’échec par une stratégie d’écriture où les combinaisons prolifèrent. Nabokov, Perec, Zweig l’ont utilisé d’un point de vue thématique ou structurel : le jeu d’échec est la métaphore même de la création. »

« Enfance berlinoise (Walter Benjamin), Autres rivages (Vladimir Nabokov) et Enfance (Nathalie Sarraute) rassemblent des textes autobiographiques évoquant la période charnière de l’histoire européenne s’étalant de 1900 aux années 1930. Le parcours existentiel, intellectuel et sensible de chacun des trois auteurs prend sa source dans l’expérience de l’exil et de la séparation. À la croisée de l’histoire et d’itinéraires individuels s’esquissent les images mémorielles de capitales culturelles mythiques, telles Berlin, Saint-Pétersbourg ou Paris. D’un train à l’autre, mais aussi au coeur de la ville où l’enfant se fraie ses propres passages, la circulation du souvenir autorise un témoignage essentiel. Parce qu’ils sont aussi expériences de la perte et tentatives de reconstruction, à travers une écriture qui joue et louvoie entre les langues, ces récits d’enfance excèdent à l’évidence les frontières du « sujet autobiographique » et s’ouvrent à d’autres partages. S’appuyant sur des analyses claires et précises du corpus au programme de l’agrégation de lettres, le présent volume étudie les « poétiques » plurielles dans des récits d’enfance étroitement liés à une période cruciale de l’histoire du XXe siècle. »

Suite au décès de Dmitri Nabokov, fils unique de Véra et Vladimir Nabokov, le 23 février 2012, la société française Vladimir Nabokov vous propose une biographie de Dmitri Nabokov ainsi qu’un texte sur ses publications et traductions.

Maurice Couturier et Lara Delage-Toriel rendent un hommage personnel à Dmitri Nabokov

Les deux articles que Lila Azam Zanganeh a écrits en hommage à Dmitri Nabokov sont disponibles en ligne:

Dmitri Nabokov, dernier gardien des secrets de son père, est paru dans Le Monde le 27 février 2012.

His Father’s Best Translator, est paru dans le New York Times le 20 juillet 2012.