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Lolita – “ Paysage américain défilant derrière la vitre d’une voiture en mouvement ”
Par Michael Federspiel – [email protected] Consulter sa fiche

 

Ecouter son œuvre :

Michael Federspiel
Cette pièce instrumentale a été écrite et enregistrée à la fin de l’année 2011. Elle fait écho à une troisième lecture intensive de l’oeuvre maîtresse de Nabokov en anglais.

Le morceau de 3mn43 est le premier volet d’un projet de fresque musicale qui devrait permettre d’explorer plusieurs scènes (pas forcément les plus connues) du roman.

La musique tient ici plusieurs rôles. Elle doit d’abord être comprise comme la bande-son des pensées de Lolita, fluctuant entre émoi adolescent et ennui caractérisé, alors qu’elle traverse les Etats-Unis au côté d’Humbert dans leur vieille Melmoth. Les structures musicales se répètent, s’étoffent et évoluent au gré des changements du paysage. Enfin, la tonalité incertaine fait cas de l’hésitation d’Humbert face à ce vaste espace qu’il doit s’approprier en tant que nouvelle patrie, et qu’il apprendra à aimer lorsqu’il se sera fatigué d’en décrire les lacunes.

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Lolita – “ American Landscape Sweeping Past as Seen Through a Car Window ”
By Michael Federspiel – [email protected] View his information page

 

Listen to his piece of music :

Michael Federspiel
This instrumental piece was written and recorded at the end of the year 2011, following and partly inspired by a third intensive reading of Nabokov’s American masterpiece.

The 3.43 mn song is the first fold of a musical fresco project, that will explore several selected (but not necessarily dominant) facets of the book.

Here, music plays several roles. First, it must be understood as a soundtrack accompanying Lolita’s reverie, in between adolescent tumult and calculated boredom, as she travels through the United States with Humbert in their good old Melmoth car. Musical structures recur, build up and evolve following the curves of a fleeting landscape. Last, changing tonalities also reflect Humbert’s mood in the face of this vast new home of his that the US at large are, betraying an ambivalent feeling of affection expressed through sarcasm.